Le cosmos a longtemps été l’objet de croyances. Avant Jésus-Christ, les civilisations pensaient que l’univers était fixe, immuable. Toutefois, la Bible nous révèle un mystère scientifique, découvert presque 2000 ans plus tard, par la science moderne.
Une force de répulsion qui maintient l’univers ?
En 1915, la constante cosmique est introduite par Albert Einstein dans la théorie de la relativité générale, pour corriger l’univers. En effet, le scientifique pensait que le cosmos devait être statique, immobile. Or, la gravité de sa théorie faisait s’effondrer l’univers sur lui-même… Cette constante est donc conçue par Einstein comme une force de répulsion qui contrebalance la gravitation.
En 1929, Hubble publie un article où il révèle que les galaxies s’éloignent les unes des autres. On découvre alors que l’univers est en expansion ! À la fin du XXe siècle, les cosmologues, en découvrant des supernovas, déduisent que l’expansion s’accélère. La constante cosmologique devient symbole d’une énergie du vide ou énergie sombre qui exerce une pression répulsive sur la matière et l’espace-temps.
D’un univers statique à un univers qui s’épanche
En somme, la gravité tire tout vers tout ; la constante cosmique pousse tout loin de tout. L’univers, stabilisé par cette force, peut s’épancher. Bien avant que la science moderne ne découvre l’expansion cosmique, la Bible fait mention de ce phénomène extraordinaire. En effet, il est écrit que Dieu étend les cieux, comme on déploie une toile :
« C’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, et les déploie comme une tente pour y habiter. »
Esaie 40 : 22
Ce verbe « étendre » (en hébreu, natah) signifie déployer, dérouler, tendre en expansion. Cette métaphore illustre bien que le tissu même du cosmos s’allonge. Cela diffère des courants de pensée qui affirmaient, notamment chez les Grecs anciens (Aristote, Ptolémée) que la Terre était au centre de l’univers, entourée de sphères célestes fixes, dans un espace fini : « On voit donc évidemment que le corps qui se meut circulairement n’est pas sans bornes et n’est pas infini, mais qu’il doit au contraire nécessairement avoir une fin. » (Traité du ciel, livre I, chapitre 5, Aristote). Cette conception est contraire à celle des Juifs et des Chrétiens, dont le Dieu infini continue d’œuvrer dans sa création :
« Seul, Il étend les cieux, et marche sur les hauteurs de la mer. »
Job 9:8
L’infinité de la création et l’infinité du Créateur
Job est un des livres les plus anciens de la Bible : ce verset témoigne déjà d’une compréhension intuitive que Dieu maintient activement l’univers en tension. C’est une image de mouvement, de création en cours – non pas un acte passé -, mais un déploiement vivant. Le cosmos et son infinité reflète la Toute-Puissance du Créateur, ainsi que sa grandeur :
« Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau, Il étend les cieux comme une tenture. » Psaume 104:2
En effet, les Écritures affirment que le ciel n’est pas assez grand pour contenir l’Éternel ; il est donc logique de se figurer qu’il est en continuelle expansion :
« Mais quoi ! Dieu habiterait-il véritablement avec l’homme sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que j’ai bâtie ! »
2 Chroniques 6:18
La science parle de « constante cosmique » ou « énergie sombre » pour décrire cette expansion, mais la Bible l’exprime ainsi : Dieu étend, par son Esprit, l’univers et le maintient en équilibre par une force mystérieuse. L’univers est une habitation en continuel développement, car la notion de finitude n’existe pas en ce qui concerne la personne de Dieu. Ce phénomène scientifique, désormais observable, encourage notre foi en notre Créateur, à qui rien n’est impossible !
La Revue littéraire chrétienne 